Cartes grises : découvrez les régions où les tarifs explosent

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Le coût des cartes grises a subi une hausse notable dans huit régions cette année. Ce prix est principalement influencé par la taxe régionale sur les immatriculations, fixée par chaque région, selon les données fournies par l’administration.

Régions impactées par l’augmentation

La Normandie a ajusté son tarif de 46 à 60 euros par cheval fiscal dès le 1er janvier 2025, marquant une augmentation de 30,4 %, après une précédente hausse de 35 à 46 euros au 1er janvier 2024, soit une croissance totale de 71 % sur deux ans. En Centre-Val de Loire, le tarif a grimpé de 55 à 60 euros, tandis qu’en Provence-Alpes-Côte d’Azur, il est passé de 51,20 à 59 euros. La Nouvelle-Aquitaine a enregistré un passage de 45 à 53 euros (+ 17,7 %), et en Corse, le tarif a bondi de 27 à 43 euros (+ 59 %), comme le mentionne le site officiel service-public.fr.

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À partir du 1er février 2025, la Bretagne verra son tarif passer de 55 à 60 euros, la région Grand Est de 48 à 60 euros (+ 25 %), et à la Réunion, il passera de 51 à 57 euros. Dans d’autres régions, les prix sont restés inchangés, allant de 30 euros en Martinique à 54,95 euros en Île-de-France.

En 2025, la Normandie impose une taxe régionale de 420 euros pour un véhicule de 7 CV, tandis que dans les Hauts-de-France, elle s’élève à 253 euros.

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Impact financier de la taxe régionale

En moyenne, cette taxe a augmenté de 11 % à l’échelle nationale, avec une exonération pour les voitures électriques. Le seuil de 60 euros représente le maximum autorisé, bien que le budget proposé par Michel Barnier envisageait de le porter à 65 euros afin d’aider les régions à compenser une partie des économies requises.

En 2023, cette taxe a généré environ 2 milliards d’euros de revenus pour les régions, constituant 7 à 8 % de leurs ressources, d’après l’association Régions de France (RdF). Cependant, elle a diminué par rapport à 2,3 milliards en 2020, en raison de l’essor des ventes de véhicules électriques et du déclin des ventes de véhicules thermiques.

Les finances régionales sont sous pression, alors que le budget Barnier prévoyait 1,3 milliard d’économies sur leurs dépenses. RdF propose que les régions puissent éventuellement réviser l’exonération pour les voitures électriques. Par exemple, en Normandie, l’augmentation devrait générer 36 millions d’euros supplémentaires, selon les déclarations de Virginie Carolo-Lutrot, vice-présidente de la région.