Février est unique en son genre avec ses 28 jours habituels, s’étendant à 29 lors des années bissextiles, comme en 2024. En 2025, il comptera donc 28 jours. Ce phénomène intrigue, car les autres mois comptent 30 ou 31 jours. Voyons pourquoi.
Le Calendrier Romain et ses Origines
Pour comprendre la brièveté de février, il faut se tourner vers l’ancienne Rome et ses multiples révisions calendaires. Le calendrier romain primitif ne comportait que dix mois, allant de mars à décembre, marquant ainsi le début de l’année en mars.
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Environ 750 ans avant notre ère, le roi romain Numa Pompilius choisit d’ajouter janvier et février pour aligner l’année sur le cycle lunaire. Les nombres pairs étant jugés néfastes à l’époque, il répartit les mois en 29 ou 31 jours, totalisant 354 jours, un chiffre pair et donc inacceptable. Pour y remédier, l’année fut portée à 355 jours, et février fut choisi pour avoir un nombre pair de jours, soit 28.
La Réforme de Jules César
Ce système ancien n’était pas sans défauts, car il ne correspondait pas aux saisons. Jules César introduisit alors le calendrier julien en 46 avant Jésus-Christ, où l’année fut fixée à 365 jours, avec un jour additionnel tous les quatre ans.
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Chaque mois comptait 30 ou 31 jours, à l’exception de février qui demeurait à 28. Lors des années bissextiles, le jour supplémentaire était inséré le 24 février, par duplication. Le calendrier grégorien, que nous utilisons aujourd’hui, a conservé cette structure, mais ajoute le jour supplémentaire le 29 février tous les quatre ans.
Les Années Bissextiles et leur Importance
Malgré ces ajustements, le calendrier accumule un léger décalage par rapport au cycle solaire. La Terre tourne autour du Soleil en 365,2422 jours, soit 365 jours et un quart, créant un délai chaque année.
Pour compenser, tous les quatre ans, un jour est ajouté pour rattraper ce retard, d’où l’existence des années bissextiles. La règle est simple :
- Une année divisible par 4 est bissextile.
- Une année divisible par 100 ne l’est que si elle est également divisible par 400.
Cette règle assure que les saisons ne sont pas affectées. La prochaine occurrence d’un février de 29 jours sera en 2028, confirmant son statut de mois le plus bref.