Après une journée chargée au bureau ou à l’école, une mauvaise nouvelle ou une montée de stress, rien de tel qu’une étreinte pour retrouver un peu de sérénité. Une étude d’envergure menée aux Pays-Bas révèle à quel point les câlins, accolades et autres formes de toucher peuvent avoir un impact positif sur notre bien-être physique et mental. Mais jusqu’à quel point ces effets se manifestent-ils, et varient-ils selon la proximité de la personne qui les offre ? À l’occasion de la journée internationale des câlins, examinons de plus près les conclusions de cette recherche.
Atténuer douleur, anxiété, dépression et stress grâce au toucher
Pour valider ces observations, les chercheurs du Netherlands Institute for Neuroscience et de l’Université d’Essen ont analysé des centaines d’études portant sur les « interventions par le toucher ». Leur objectif était de déterminer quelles formes de contact apportent les résultats les plus probants. L’analyse, publiée en avril 2024, montre clairement que le toucher a le potentiel d’améliorer le bien-être physique et mental en atténuant des maux tels que la douleur, l’anxiété, la dépression et le stress.
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Les individus souffrant de problèmes de santé bénéficient encore plus de ces interactions tactiles que ceux en bonne santé. Les auteurs de l’étude soulignent que ces pratiques sont souvent sous-estimées.
L’importance de la fréquence des câlins
La fréquence des contacts est essentielle selon les scientifiques : plus l’interaction est fréquente, plus les bénéfices se font sentir. En d’autres termes, une étreinte répétée pourrait être plus bénéfique qu’un massage prolongé si elle est pratiquée régulièrement.
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Interactions non humaines : une alternative valable ?
Les chercheurs ont également exploré l’effet des interactions avec des objets ou des robots. Les résultats sont surprenants : ces formes de contact peuvent être aussi bénéfiques que le toucher humain pour améliorer le bien-être physique. Pour les individus avec des problèmes physiques, un robot de contact ou une couverture lestée peut apporter un soulagement significatif.
Toutefois, pour des soucis liés au bien-être mental, comme l’anxiété ou la solitude, le contact humain reste préférable.
Le contact physique essentiel dès la naissance
Ces conclusions s’appliquent également aux plus jeunes. Pour les nourrissons, le contact direct avec un parent, connu sous le nom de « peau à peau », est beaucoup plus bénéfique que lorsqu’un soignant tient l’enfant. Ce contact parental pourrait réduire considérablement le taux de mortalité des bébés prématurés dans divers pays, grâce à ce geste simple mais fondamental.
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