Dans le nord de la France, des milliers de conducteurs se retrouvent dans une situation préoccupante suite à la décision de Citroën de suspendre l’utilisation de plus de 200 000 voitures en raison de problèmes d’airbags. Caroline Fond, une conductrice de l’Aube, partage son désarroi commun à de nombreux automobilistes.
Le lundi 17 février 2025, 236 900 propriétaires de Citroën C3 et DS 3 ont été avertis de cesser temporairement d’utiliser leur véhicule. Cela fait partie d’une nouvelle phase de rappel liée au scandale Takata, un problème qui a déjà causé plusieurs décès en France, notamment dans les régions d’outremer où le climat accélère la dégradation des composants des airbags.
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Réactions des propriétaires concernés
Caroline Fond, dont le véhicule est inclus dans le rappel, a contacté sa concession locale pour un changement d’airbags, mais ne pourra obtenir un rendez-vous qu’à partir du 10 avril. En attendant, elle se voit contrainte de continuer à conduire sa DS 3 pour des raisons professionnelles, malgré l’inquiétude grandissante quant à sa sécurité personnelle.
Marianne, résidant près de Strasbourg, a également réduit ses déplacements au strict nécessaire, s’assurant de prendre rendez-vous lorsque son concessionnaire pourrait effectuer le remplacement en une journée. Elle espère que sa voiture tiendra jusqu’à cette date.
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Des solutions limitées et des attentes prolongées
À Villeneuve-d’Ascq, Kadija exprime son mécontentement de n’avoir pas été informée plus tôt, surtout avec un voyage en voiture planifié pour ses vacances. Heureusement, après une visite dans une concession Stellantis, elle a pu obtenir un rendez-vous rapide pour le remplacement de l’airbag.
Dans cette même concession, les demandes affluent, et la direction a commencé à traiter les remplacements grâce à une réception rapide de stocks d’airbags. Annie, une conductrice sexagénaire, a pu fixer un rendez-vous rapidement et admet ressentir un certain stress, bien qu’elle continue de conduire prudemment jusqu’à la date fixée.
L’ampleur de la crise des airbags Takata
Cette situation n’est pas isolée. D’autres constructeurs comme Volkswagen, Nissan, BMW et Toyota ont également dû rappeler des millions de véhicules pour des problèmes similaires. En France, une première vague d’immobilisation avait déjà touché le sud du pays et l’Outre-mer début 2024, avant de s’étendre récemment au nord.
Stellantis a réagi en augmentant la production de nouveaux airbags et en assurant une disponibilité immédiate de ces pièces de remplacement. Huit de ses usines françaises sont mobilisées pour accueillir les clients et effectuer les changements nécessaires.
