Bien qu’il soit impossible d’éliminer complètement les risques, surveiller des aspects tels que le sommeil, la nutrition ou la condition physique peut diminuer l’incidence des troubles neurologiques. Le docteur Martin Ducret, spécialiste en médecine et collaborateur au Quotidien du Médecin, partage ses recommandations pour veiller sur notre santé cérébrale en prêtant attention à plusieurs éléments clés.
Comment évaluer la santé de notre cerveau ?
Martin Ducret précise que la revue Neurology a récemment publié une étude soulignant une dizaine de facteurs à considérer pour maintenir un cerveau en bonne santé. Les auteurs encouragent les professionnels de santé et le public à être attentifs à ces aspects, car les maladies neurologiques affectent plus de 3 milliards d’individus mondialement, constituant la principale cause de maladie et de handicap. En France, par exemple, plus d’un million de personnes souffrent de démence, notamment de la maladie d’Alzheimer, et une personne est victime d’un AVC toutes les quatre minutes.
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Quels éléments doivent retenir notre attention ?
Les trois éléments fondamentaux à surveiller sont le repos nocturne, la diète et l’exercice physique. Il est essentiel de s’interroger sur la qualité de son sommeil, la santé de son alimentation, et la régularité de son activité physique. Si ces critères ne sont pas remplis, il est conseillé de travailler vers ces objectifs, éventuellement avec un soutien extérieur. En parallèle, il est recommandé de réduire la consommation de substances nuisibles telles que le tabac et l’alcool. Envisagez de commencer l’année avec un mois sans alcool, ce qui fera le plus grand bien à vos neurones.
Surveiller la tension artérielle et prévenir les maladies
Il est conseillé de mesurer sa tension artérielle si ce n’est pas déjà fait, car une tension élevée accroît le risque de maladies cérébrales. Passé 40 ans, il devient crucial de contrôler la glycémie et le cholestérol via des analyses sanguines. Pour protéger notre cerveau, il est judicieux de se prémunir contre les traumatismes crâniens – par exemple, en portant un casque à vélo – et de se protéger contre certaines infections grâce aux vaccins. Assurez-vous que vos vaccinations, ainsi que celles de vos enfants si nécessaire, sont à jour.
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L’importance des relations sociales et de la santé mentale
Éviter l’isolement et maintenir des échanges sociaux sont essentiels pour ralentir le vieillissement cérébral. Il est également crucial de prendre soin de notre santé mentale en traitant les troubles émotionnels comme la dépression et l’anxiété, afin de prévenir ou ralentir les maladies neurologiques. La santé mentale, grande cause nationale de 2025, est étroitement liée à notre bien-être cérébral, et ne doit pas être négligée.
