À Avignon, dans le Vaucluse, une vente de vêtements vintage au kilo a récemment eu lieu, illustrant l’essor du marché de l’habillement d’occasion. Ce secteur, autrefois marginal, gagne en importance dans l’industrie textile et génère environ un milliard d’euros de revenus annuels en France. Les amateurs de mode d’occasion sont de plus en plus nombreux. « On aime bien dénicher de bonnes pièces et on se dit ‘au moins, on ne jette pas' », confie une cliente satisfaite de ses trouvailles.
Une réponse à l’urgence écologique
Proposant une alternative économique à l’achat de vêtements neufs, les ventes au kilo répondent également aux préoccupations environnementales croissantes. Pourtant, certains obstacles freinent encore l’expansion de ce marché. Alexandre Couthier, co-fondateur de Grama Vintage, s’interroge sur la logique de taxer à nouveau ces vêtements qui ont déjà été imposés une première fois. Par ailleurs, un projet de loi visant à décourager la mode jetable a été voté par les députés en mars 2024 et attend maintenant l’approbation du Sénat pour entrer en vigueur.
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