Intelligence Artificielle : La Corée du Sud Pousse pour des Programmes Éducatifs Sur-Mesure

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En Corée du Sud, une transformation majeure se prépare dans le domaine de l’éducation. Les autorités projettent de remplacer progressivement les manuels traditionnels par des outils numériques interactifs. Cette initiative vise à personnaliser l’apprentissage des élèves avec l’appui d’une intelligence artificielle.

Le lancement de cette transition est prévu pour le mois de mars. Elle concernera initialement les élèves des niveaux équivalents au CE2, CM1, 5e et Seconde. Les matières telles que l’anglais, les mathématiques et l’informatique seront les premières à intégrer ce nouveau modèle éducatif. Cette méthode sera ensuite étendue à d’autres disciplines, comme l’histoire, la langue coréenne et les sciences sociales au fil des années.

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Un apprentissage adapté à chaque élève

Pour concrétiser ce projet ambitieux, le ministère de l’Éducation a sollicité des éditeurs pour concevoir des manuels numériques à utiliser sur tablettes ou ordinateurs. Ces ressources intégreront le programme scolaire traditionnel, enrichi par des contenus interactifs gérés par une plateforme d’intelligence artificielle.

Cette approche va modifier en profondeur le déroulement des cours. Par exemple, dans un cours d’anglais, chaque élève suivra la leçon sur son appareil numérique et devra répondre à l’ensemble des questions posées, indépendamment de ses camarades. L’intelligence artificielle interviendra pour aider les élèves à surmonter leurs difficultés en prononciation ou en grammaire. En mathématiques, des exercices sur mesure seront proposés en fonction des forces et faiblesses de chacun. Le professeur aura la possibilité de suivre en temps réel les progrès de chaque élève depuis son propre ordinateur.

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Débats sur l’efficacité de cette innovation

La mise en place de cette réforme suscite des débats passionnés. Les enseignants et les parents d’élèves sont divisés, et l’opinion publique est presque équitablement partagée. Certains considèrent cette approche comme une opportunité pour aider les élèves en difficulté et stimuler ceux qui réussissent bien. D’autres, en revanche, perçoivent cette initiative comme une précipitation vers une technologie dont l’efficacité reste à prouver.

Récemment, un amendement a été adopté au Parlement coréen, où la majorité de gauche, en désaccord avec le gouvernement de droite, a décidé que ces outils numériques devraient être traités comme des compléments aux manuels traditionnels pour la rentrée de mars. Cette décision permet aux enseignants de conserver l’usage des livres papier dans un avenir proche.

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