Revue de l’Actualité RSE : Bilans Carbone, Performance Globale et Éthique Bancaire

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Découvrez notre revue de l'actualité RSE, mettant en lumière les bilans carbone, la performance globale des entreprises et les enjeux d'éthique bancaire. Plongez dans des analyses détaillées et des perspectives éclairantes sur la responsabilité sociale et environnementale.

Michel Barnier alerte sur un risque de crise financière imminente

Le Premier ministre Michel Barnier a lancé un avertissement solennel ce vendredi concernant le risque d’une crise financière imminente. Il a justifié son plan d’économies de 60 milliards d’euros pour le budget 2025, composé de 40 milliards de réductions de dépenses et 20 milliards de hausses d’impôts, avec pour objectif de ramener le déficit public à 5% en 2025 et à moins de 3% d’ici 2029.

Un « freinage indispensable » pour éviter la crise

Lors du Sommet de l’élevage à Cournon-sur-Auvergne (Puy-de-Dôme), le Premier ministre a déclaré : « Ce freinage est indispensable, sinon on va droit vers une crise financière. Elle est devant nous, il faut la prévenir. » Il a insisté sur la nécessité de protéger les plus vulnérables, notamment les épargnants, en « essayant de faire mieux ou bien avec moins d’argent ».

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La dette, une « épée de Damoclès »

Dès mardi, lors de son discours de politique générale, Michel Barnier avait qualifié la dette publique colossale de 3 228 milliards d’euros d' »épée de Damoclès » capable de « nous précipiter dans le précipice ». Il a rappelé que la charge de cette dette, qui atteint 51 milliards d’euros, est le deuxième poste de dépense de l’État après l’éducation. Face à ce défi, il a affirmé qu’il n’y a « pas le choix » et que le gouvernement doit « trouver des marges budgétaires ».

Pistes d’économies et engagements maintenus

Le Premier ministre a évoqué plusieurs pistes d’économies, notamment au niveau des collectivités locales, tout en soulignant les efforts de bonne gestion déjà accomplis par certaines d’entre elles. Il a toutefois assuré que les engagements pris par le précédent gouvernement envers les agriculteurs seraient maintenus, mentionnant des mesures de simplification pour « économiser beaucoup d’argent et remonter le moral des exploitants agricoles ».

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Un levier fiscal pour les grandes entreprises et les plus fortunés

Michel Barnier a confirmé son intention d’utiliser le levier fiscal en ciblant les « grandes et très grandes entreprises qui réalisent d’importants bénéfices » ainsi qu’en demandant « une contribution exceptionnelle aux Français plus fortunés » afin de lutter contre la défiscalisation. La lutte contre la fraude sociale, en particulier via le contrôle des cartes vitales, fait également partie de ses priorités.

Des précisions sur la stratégie fiscale

Jeudi soir sur France 2, le Premier ministre a détaillé sa stratégie fiscale. Il a précisé que la contribution supplémentaire concernerait les entreprises ayant un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros, soit environ 300 entreprises, et ce pour une période d’un à deux ans. Il a réitéré qu’il n’y aurait « pas d’impôts nouveaux sur la quasi-totalité des 4 millions d’entreprises » et a rejeté l’idée d’un « choc fiscal ». Les hausses d’impôts ciblant les ménages gagnant plus de 500 000 euros par an devraient rapporter environ 2 milliards d’euros.

Opposition interne à la hausse de la fiscalité

Gérald Darmanin, figure de l’opposition interne au sein du camp macroniste, s’oppose fermement à toute augmentation de la fiscalité. Il a qualifié ces mesures d' »inacceptables » et a prévenu qu’il ne les soutiendrait pas. Selon lui, une révision des allègements de cotisations patronales reviendrait à augmenter le coût du travail, ce qui entraînerait une hausse du chômage.